Never mind I'll found someone like you (Simon)
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Le Lullaby
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 Never mind I'll found someone like you (Simon)

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Poleen M. Franklin
Poleen M. Franklin
MessageSujet: Never mind I'll found someone like you (Simon)   Never mind I'll found someone like you (Simon) Icon_minitimeDim 28 Oct - 20:38




Sometimes it last in love
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Des miaulements incessants me tapaient sur le système alors que j'étais à peine réveillée. Bon certes, il était déjà 17h mais lorsqu'on travaillait de nuit, on prenait de mauvaises habitudes. J'avais un rythme de vie complètement décalé par rapport aux autres mais c'était ainsi, et au fond j'adorais ça sauf lorsque ça me coupait trop de ma petite soeur. Mais pour une fois, hier soir je ne travaillais pas, alors nous avions décidé d'en profiter et d'être des vraies soeurs prêtes à s'amuser. Elle avait même décidé de me rendre totalement désirable. Robe rouge courte, cheveux détachés et lissées, talons haut, maquillage visible, j'avais l'impression de ressemblait à une pétasse comme ça. Mais je voulais lui faire plaisir surtout qu'elle était presque habillée pareille, et que sur elle c'était sublime, comme toujours. M'enfin, on dit d'abord deux bars différents avant d'entrer dans une boite de nuit très sélecte. L'avantage de travailler au Lullaby et d'être appréciée par le grand patron était d'avoir un nom qui était connu dans le milieu, on me laissait volontiers rentrer afin d'avoir une bonne publicité et d'espérer que je conseille la boîte à nos clients. Ce qui n'était pas tout mal. J'étais assise à une banquette alors que Sara était prise en sandwich à danser entre deux hommes. Je la surveillais de prêt depuis son viol et la mort de nos parents, j'étais une véritable mère poule avec elle. Nos 8 ans d'écart n'étaient pas étrangers à cette relation non plus. Je la regardais s'amuser alors que moi je m'ennuyais à périr. Je n'étais pas une bonne fêtarde même si j'aimais sortir et faire la fête, je n'aimais pas danser devant tout le monde, et je ne buvais pas énormément normalement parce que j'étais toujours le chauffeur désigné. Mais cette fois-ci on avait prévu un taxi pour que chacune puisse en profiter à fond. Un homme vint à ma rencontre, se posant avec moi en m'offrant du champagne, j'avais refusé son verre. Je n'étais pas une garce mais les drogues du type GHB tournaient dans ce genre d'endroit, et je ne voulais pas subir ça. Il resta néanmoins déjà bien imbibé d'alcool, disant qu'il adorait les femmes un peu grosses avec des formes qu'on pouvait bien prendre en main ou un bon cul à claquer. Je soupirais en le fixant avant de lui dire : "Et moi je déteste les poivrons qui se pensent beau gosse alors qu'ils sont juste bons pour la déchetterie !" J'avais entrepris de me lever, il m'avait retenu avant de prendre mon poing dans son nez. Sara avait tout vu et me clamait comme étant son héroïne du jour, et puis on était rentrée chez nous à presque 5h du matin. Mais on avait encore la fois de regarder des Harry Potter, le sommeil ne vint que vers 10h après avoir mangé des croissants. Et donc le réveil arriva avec Hollywood qui miaulait dans mes oreilles à la recherche de câlins et de pâté. "T'es vraiment chiant toi tu portes bien ton nom." En réalité, j'étais dingue de lui surtout. Je pris le chemin de la cuisine afin de lui donner sa pitance, voyant sur le frigo un mot de Sara qui avait rejoint des amies. Bon, ben j'avais plus qu'à prendre ma douche et manger avant d'aller au travail !! Courage Poleen, tu peux le faire !! Musique à fond, dans la salle de bain, je chantais en me déshabillant sur I love Rock'n'Roll, c'était un bon défouloir avant d'enfiler mon tailleur noir de maître d'hôtel, jupe courte et droite, chemisier blanc, veste noire par dessus, chignon ! Classe quoi... Je pris la route pour le Lullaby dans un taxi, impatiente de me mettre en route.



A peine arrivée, Monica me fonça dessus paniquée. "Mrs Strauss est de retour, et elle a hurlé parce que tu n'étais pas là pour l'accueillir ! Mr Gustin nous a dit qu'on devait faire livrer deux douzaines de fleurs à sa femme sans nous dire quelles fleurs. Amanda ne vient pas on sera que toi et moi, Percy a encore fait tomber des bagages, Miss Green a voulu le tuer sur place parce qu'on abîme ses bagages Vuitton, et le big boss veut te voir depuis cinq minutes dans son bureau...." "Okay alors, tu respires, et ensuite, dis à Strauss que je passerai la voir avec une surprise, pour la femme de Gustin, c'est deux douzaine de Lys blanc, pour Green, offre lui un petit bracelet Dior aux frais de l'hôtel pour la peur qu'elle a eut mais pas un à plus de 1000$ ! Et là je vais voir le boss, j'aurais mon téléphone !" "Comment tu fais ?" "Je fais quoi ?" "Pour gérer comme ça ?" "Je suis juste géniale !" Je riais doucement avant de prendre l'ascenseur et de passer ma carte afin d'accéder au sous sol. La porte s'ouvrit enfin, et la secrétaire du patron annonça ma venue, elle me laissa entrer. Il m'accuillit avec une accolade en souriant, m'invitant à m'asseoir. "Poleen, j'ai besoin de vous !" "Bien sûr Monsieur, vous pouvez toujours compter sur moi." "Justement, c'est pour ça que je veux vous confier cette mission. Voilà, mon fils est à nouveau en ville, et va s'installer à l'hôtel. Simon revient après des moments difficiles dans sa vie, et il a besoin de quelqu'un qui veillera sur lui. On sera là bien entendu, mais on ne peut pas être tout le temps là. Parfois je culpabilise en sachant qu'il n'a jamais eu de mère, et faut l'avouer, vous avez une allure maternelle avec vos formes généreuses." J'haussais un sourcil, surprise et à lafois blasée en le regardant. Il semblait honteux de ses paroles. "Enfin bref.... J'aimerai que vous soyez sa babysitter.... n'importe quand même durant vos heures de repos, qu'il puisse vous joindre et bien spur vous aurez une prime très avantageuse, et le titre d'assistante de gestion." Je le regardais un moment avant de baisser les yeux, c'était une offre alléchante, mais en même temps je ne me voyais pas babysitter un grand gamin de 30 ans et quelques... "Je ne sais pas..." "Mon fils, est la personne la plus précieuse dans ma vie si on ne compte pas mon mari, et vous savez que j'ai une entière confiance en vous, il revient enfin au bercail, et je veux qu'il y reste et sans vous je crois que ça sera impossible, il a besoin de quelqu'un de solide et de fiable à ses cotés, autre que nous car il aime la franchise et il pense qu'on agis en fonction de lui. Sérieusement Poleen, j'ai besoin de vous...." Je soupirais silencieusement avant de lui sourire. "Je suis votre homme ! Enfin votre femme pour le coup." il riait, moi aussi, il m'indiqua la chambre de son fils, je pris le chemin de l'ascenseur songeant à comment j'allais m'introduire une fois face à lui. "Je suis complètement dingue." je toquais à la porte jusqu'à ce qu'il ne vienne m'ouvrir, je fus assez surprise de me trouver face à lui, je l'avais déjà vu mais c'était il y'a longtemps, et je n'avais pas souvenir que c'était lui leur fils, dire que j'avais eu un gros crush sur lui à l'époque... je soupirais quelque peu avant de lui sourire. "Bonsoir, je suis Poleen Franklin, maîtresse d'hôtel, et entièrement à votre service. Votre père m'a demandé de passer voir si la chambre vous convenez et si il ne vous manquait rien." Je lui tendais ma carte. "Et je suis à votre entière disposition nuit et jour !"

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Dernière édition par Poleen M. Franklin le Lun 3 Déc - 21:58, édité 2 fois
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Simon T. Kent-Lennon
Simon T. Kent-Lennon
MessageSujet: Re: Never mind I'll found someone like you (Simon)   Never mind I'll found someone like you (Simon) Icon_minitimeLun 29 Oct - 0:29




Popo & Sisi



Pourquoi j’avais pris une telle décision ? Rentrer à Miami, rentrer au bercail, revenir près de mes parents … N’était-ce pas là le comportement d’un lâche, d’un gamin ? L’amour, la fierté et le respect que j’avais pour mes deux papas, étaient-ils des raisons valables de prendre mes clics et mes clacs et de prendre le premier vol pour Miami ? Est-ce que ce n’était pas parfaitement immature que d’agir de la sorte ? A croire que je ne savais pas faire face à tout ce qui ressemblait de près ou de loin, à des soucis de la vie courante. Instable et immature … C’étaient deux adjectifs qui me correspondaient tout à fait ces derniers temps. Je connaissais enfin une vraie relation amoureuse, avec une femme tout à fait charmante et qui me semblait vraiment être faite pour moi. Et pourtant … Je n’étais même pas capable de m’engager jusqu’au bout. Oui, j’étais amoureux d’elle depuis longtemps. Oui, elle me plaisait toujours autant. Oui, j’étais bien et heureux avec elle. Et oui, je l’avais demandé en mariage, lui offrant la bague de ma grand-mère dans la volée. Mais maintenant … Maintenant, j’étais pétrifié à l’idée d’un mariage entre elle et moi. Elle arrivant au bras de son père qui me remettrait solennellement sa main, pour que je prenne soin de sa fille, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Grand Dieu, mais dans quoi je m’étais embarqué en lui demandant de m’épouser ? Un goutte de sueur perla sur ma tempe et traça un sillon le long de mon visage, disparaissant finalement au détour de ma mâchoire. Il faisait une chaleur à faire fondre le Groenland tout entier, dans ce foutu appareil de fer qui survolait actuellement les Etats-Unis, d’Ouest en Est. J’aurais mieux faire d’accepter le jet privé que m’avait proposé mon cher père. Mais sur le coup, je lui avais répliqué que je n’étais pas une diva qui avait besoin d’un jet privé pour chacun de ses déplacements. Maintenant, je le regrettais. Ok, j’étais en première place. Ok, le champagne était vraiment excellent et ok … L’hôtesse de l’air était vraiment à mon goût. Mais leur foutu clim à la con, ne marchait pas. Quel intérêt d’être en première classe, sans cette foutue clim ? Pour la énième fois, je passai le dos de ma main sur mon visage, pour effacer toute trace de sueur. Et pour la énième fois, mon regard croisa celui de l’hôtesse. Quelques mèches d’une blondeur presque blanche, s’échappaient de son chapeau bleu au liseré blanc. Le bleu de ses yeux ressortait grâce à un délicat trait de Khôl. Ses lèvres étaient peintes d’un rose délicat, juste de quoi mettre en avant leur pulpe. Quant à son corps … Mon Dieu, quel corps ! Je comprenais mieux le fantasme typiquement masculin, concernant les hôtesses de l’air. Une poitrine que l’on devinait de bonne taille, une taille foutrement fine, des hanches arrondies sans trop l’être et des jambes … Interminables. Et elle choisit ce moment là pour se tourner. Quel admirable fessier.

« Excusez moi monsieur … J’aimerais passer pour aller aux toilettes. » Rabat joie. Foutu destructeur de pensées érotiques ! Je marmonnai un vague « pas de problème » et me redressai pour laisser mon voisin passer. Mon regard repartit aussitôt à la recherche de la jolie blonde. Qui était justement en train de disparaître derrière un rideau, après un clin d’œil à mon attention. Merde, merde. Impossible de laisser passer ça ! Et en effet, la minute d’après, je disparaissais à mon tour derrière ce foutu rideau. J’étais en train de remettre de l’ordre dans mes cheveux, injuriant mentalement cette fille qui y avaient glissé ses doigts avant que je la retourne dos à moi, tant j’étais excédé par ce besoin de trifouiller mes cheveux. De son côté, elle refermait sa veste et la reboutonnait tranquillement. « Je te remercie pour cet agréable moment mon choux. C’était vraiment super ! » Et pour appuyer ses dires, elle s’approcha de moi, prête à déposer ses lèvres sur les miennes. Depuis qu’on était entrés là, j’avais tout fait pour éviter ses baisers. Quel plaisir prenait-elle à tenter encore et encore, en sachant que la réponse serait toujours la même ? Je posai finalement mon index sur ses lèvres, pour l’arrêter en cours de route. « Tss tss tss … J’ai déjà du mal à remettre mes cheveux en place. Inutile d’en rajouter une couche avec des traces suspectes de rose sur mes lèvres, okay ? Maintenant replace ta jolie poitrine dans ton joli déguisement d’hôtesse de l’air hyper mignonne mais tellement conne et retourne faire ton boulot avant qu’un pauvre client de meurt déshydraté, dans cette première classe surchauffée. » Lâchai-je tranquillement, en lui lançant un regard entendu. La seconde suivante, je me détournai d’elle, prêt à quitter la jeune femme. Avant ça, je m’arrêtai une dernière fois et me tournai à demi vers elle. « Oh et si on se recroise un de ces quatre … Evite les surnoms niais. Ca met à mal ma libido. Même une jolie bimbo ne saurait changer ça. » Et je quittai enfin la petite pièce de pause des hôtesses, pour regagner tranquillement mon siège. Mon voisin, l’homme à la petite vessie, était à nouveau là et je pris tranquillement place à ses côtés. « Vraiment charmantes ces petites hôtesses hein ? » A son regard pervers, je compris qu’il aurait aimé être à ma place. Je pris une moue totalement choqué et outré, allant même jusqu’à écarquiller yeux et laisser mes lèvres former un O stupéfait. « Mon Dieu mais quel vicieux vous faites Monsieur. Un vrai cochon ! » Rouge de honte –ou de colère ?- l’homme marmonna un truc comme « maisnonmaisc’estpasçadutout » avant de se détourner. De mon côté, j’affichai un sourire sarcastique.

La suite se déroula rapidement. Arrivé à l’hôtel à bord du taxi préparé par mon père, j’allai le retrouver dans son bureau, parlai un long moment avec lui qui était apparemment ravi de me retrouver là, avant de prendre la direction de ma suite. Je ne pu retenir un long sifflement ravi, devant l’étendue de celle-ci. Mon père avait ce goût particulier pour le grandiose et le fabuleux. La première chose que je fis en arrivant, ce fut de retirer mon gilet épais pour ne rester qu’en tee shirt blanc et slim. Enfin, je me postai dos au lit et me laissai lourdement tomber dessus. Dieu que c’était bon. Je m’enfonçai dans l’épaisseur douce et chaude, de la couette, un sourire bienheureux accroché aux lèvres. Je soupirai d’aise et roulai sur le ventre, pour enfouir mon visage là dedans. Je n’avais absolument aucune pensée pour toutes les choses que j’allais pouvoir faire dans son lit. Non, vraiment … Ce n’était pas encore le cas. Mais ça ne saurait tarder, en effet. En attendant, je me laissai totalement sombrer dans le sommeil, qui débarqua sans crier gare. Ce voyage en avion, m’avait épuisé. A moins que ça ne soit surtout à cause de mes activités pendant le vol ? Vraiment épuisante cette hôtesse. Quoi qu’il en soit, dormir un peu me fit un bien fou. Et ce furent des coups à la porte, qui me tirèrent du sommeil. Je me redressai en grommelant, quittai le lit et me frottai le visage pour faire disparaître toute trace de mon petit somme. Toujours être à son avantage ! Règle la plus élémentaire qui soit. Quand j’ouvris la porte, se fut pour me retrouver en face d’une brune qui me disait quelque chose, sans que je ne me souvienne quoi. « Bonsoir, je suis Poleen Franklin, maîtresse d'hôtel, et entièrement à votre service. Votre père m'a demandé de passer voir si la chambre vous convenez et si il ne vous manquait rien. » J’arquai un sourcil tout en continuant de l’étudier du regard. Est-ce que mon père faisait ça à tous ses clients ? Lui qui était pointilleux, c’était tout à fait possible. Avant que je n’aie eus le temps de répondre quoi que ce soit, elle me tendait une carte que je pris lentement entre index et majeur, pour lui lancer un vague regard. « Et je suis à votre entière disposition nuit et jour ! » Et ça, c’était prévu pour tous les clients également, ou c’était juste pour moi ? Tranquillement, je lançai un regard circulaire à ma chambre, avant de regarder à nouveau la femme en face de moi. « Okay … J’aurais adoré avoir une barre de strip-tease au milieu de ma chambre, pour quand ma copine viendra. Mais … Laissez tomber, c’est trop. » Répondis-je le plus sérieusement du monde, allant même jusqu’à prendre une moue fataliste, soupir à l’appuie. Je croisai ensuite les bras sur mon torse et lui lançai un regard songeur. « Vous êtes impliquée de cette façon, avec tous les clients ou mon père vous a demandé d’en faire plus pour moi ? Et … » Un sourire amusé fleura sur mes lèvres et je me penchai légèrement vers elle, tel un conspirateur. « C’était une proposition indécente le ‘à votre entière disposition, nuit et jour’ ? » Plaisanter était bon pour la santé !

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Poleen M. Franklin
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MessageSujet: Re: Never mind I'll found someone like you (Simon)   Never mind I'll found someone like you (Simon) Icon_minitimeDim 4 Nov - 15:27




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Il prit la carte entre deux de ses doigts, comme si ce n'était qu'un vulgaire bout de papier pas vraiment important, je le regardais songeuse sans pour autant le dévisager, avec le temps, j'avais appris à cacher à mes clients se que je pensais profondément d'eux, ce qui n'était pas vraiment bien. Je devais devenir hypocrite avec mon job et j'avais horreur de ça, mais je ne pouvais pas me permettre d'être ouvertement franche hormis lorsqu'on me le demandait, et encore c'était mesuré, ou alors avec le personnel, et là aussi je savais avec qui je pouvais me le permettre ou pas. J'étais certes une des supérieur hiérarchique, je n'étais cependant pas la grand manitou qui pouvait prendre des décisions sans en parler avant ou autre. Je savais pertinemment où était ma place, et lui aussi visiblement. Il savait qu'il était le fils à papa et qu'il aurait droit de vie ou de mort sur nous. Je connaissais trop bien Monsieur Lennon pour savoir qu'il aimait son fils et son mari plus que tout au monde, plus que son empire et que lui même. Et même si je faisais un travail excellent, je n'étais pas à l'abris des caprices d'un enfant pourri gâté. Je souriais alors en entendant son histoire de barre de strip tease. Décidément, cet homme avait tout pour (dé)plaire. "Vous savez que c'est une idée incroyable à soumettre à votre père ? Je devrais organiser une réunion afin d'avoir des barres à strip dans les suites royales, ça serait d'un glamour extraordinaire." Okay, il m'avait cherché, il m'avait trouvé. C'était affligeant de voir la place que les femmes tenaient dans sa vie. Encore un beau gosse enchaînant les conquêtes alors qu'il était casé. Je détestais ce genre de bonhomme, il n'avait aucune once de respect entre eux. Si seulement je pouvais aller vomir maintenant. "Disons que je suis chargée de m'occuper des clients les plus importants." Phrase simple, et précise qui n'impliquait pas mon accord financier avec Mr Lennon, Simon n'avait pas besoin de le connaitre de toute façon. "Je sais trouver tout ce que les clients veulent dans des délais de record, je ne suis pas pour rien à cette place là." Je souriais avant de voir qu'il avait encore ses affaires dans les valises, visiblement, il venait d'arriver.



"Oh non je ne suis pas de ce genre là, et puis entre votre fiancée et toutes les autres femmes de votre vie, vous n'avez pas besoin de moi dans votre lit, ça serait une perte de temps inutile pour un grand artiste comme vous !" D'un coté j'étais sincère de l'autre, je voulais lui faire comprendre que je n'étais pas ce genre de femme bien que je savais déjà ce qu'il pensait dans sa tête, quelque chose proche de : En même temps, vu la taille qu'elle a personne ne doit vouloir d'elle dans un lit. Je souriais malgré tout. "Je vois que vous venez d'arriver, et la nourriture est vraiment immonde dans les avions n'est ce pas ? Vous voulez que j'appelle quelqu'un pour vous ranger vos affaires à moins que je ne doive le faire moi-même ?" Je lui souriais avant de prendre mon téléphone. "Allô Monica, c'est moi, tu peux faire monter à la chambre de Mr Kent-Lennon une entrecôte bien grillée avec un trio de sauces dont de la mayonnaise, des frites et une théière de thé au jasmin ? Merci !" Il me dévisageait, je venais sans doute de l’impressionner, il avait peut-être enfin compris pourquoi son père me faisait confiance depuis des années. "Vous ne passiez pas souvent ici, mais je me souviens de vos goûts." Il accepta que je range ses affaires, je l'imaginais déjà se poser dans un coin comme un prince et me fixer en me regardant travailler comme si ça allait pouvoir me décontenancer. J'ouvris les valises et entrepris de triller les vêtements, piles de chemise, pantalons, pull, t-shirt, chaussettes et sous vêtements dans les tiroirs. Sous-vêtements sexy d'ailleurs, il y'avait bien longtemps que je n'avais tenu le boxer d'un homme en main. Je restais malgré tout impassible, et lui lançais parfois des petits regards. "Vous faites des heureux ici, vos pères sont contents de vous avoir enfin prêt d'eux, dommage que ça ne soit pour une mauvaise raison." Mon intuition me trompait rarement, et il y'avait quelque chose de solidement triste dans son regard. Je n'étais pas médium, mais à force de rester dans mon coin à observer les gens en attendant que quelque chose arrive dans ma vie, j'avais appris à comprendre certaines choses. Déjà une valise de faite, je m'attaquais à l'autre alors qu'on toquait, allant ouvrir, je souriais au garçon d'étage. "Merci Erik, on parlera du pourboire plus tard." Il s'en allait laissant le chariot à mes bons soins, je mis la table et le servit, ils n'avaient pas oublié l'eau et le vin en bas, j'en étais assez heureuse. "Le repas est prêt !"

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Simon T. Kent-Lennon
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MessageSujet: Re: Never mind I'll found someone like you (Simon)   Never mind I'll found someone like you (Simon) Icon_minitimeDim 4 Nov - 20:22




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« Vous savez que c'est une idée incroyable à soumettre à votre père ? Je devrais organiser une réunion afin d'avoir des barres à strip dans les suites royales, ça serait d'un glamour extraordinaire. » J'avais beau savoir qu'elle était ouvertement en train de se foutre de moi en tournant ma requête au ridicule, je ne pu m'empêcher d'apprécier sa répartie. Je préférais une personne franche qui allait droit au but, que quelqu'un qui se la fermait devant moi, uniquement à cause de mon statut. « Ca m'arrive souvent d'avoir des idées incroyables, en effet. » Lui répondis-je simplement, en haussant les épaules comme si c'était l'évidence même. Bien entendu, je plaisantais. Je n'étais pas du genre à me la raconter de la sorte. Mais finalement, à elle de prendre ça comme elle le souhaitait. Peut-être s'imaginait-elle déjà que j'étais du genre fils à papa qui vit sur le dos de ses parents. C'était ainsi que tout le monde m'avait vu pendant longtemps, jusqu'à ce que je fasse officiellement, quelque chose de ma vie. « Disons que je suis chargée de m'occuper des clients les plus importants. » Et évidemment, j'étais tout en haut de la liste puisque j'étais le fils du grand patron. « Je sais trouver tout ce que les clients veulent dans des délais de record, je ne suis pas pour rien à cette place là. » C'était fou comme elle transpirait la fierté. Bien sûr, elle avait de quoi. Une femme qui se faisait une telle place et qui montait autant et aussi haut, c'était quelque chose de grandiose. Je n'étais pas un macho à croire que les femmes ne pouvaient rien faire ou autre connerie de ce genre. Mais le fait était que tout le monde ne pensait pas comme moi malheureusement. Bientôt, je ne pu m'empêcher de plaisanter en lui demandant jusqu'où iraient ses services, sous entendant qu'elle pourrait bien finir dans mon lit. Là encore, je ne le pensais. Premièrement, parce qu'elle n'était pas mon genre. Et deuxièmement ... Merde, elle m'impressionnait un peu tout de même. De par sa façon d'être surtout. Froide et caractérielle, qui menait son monde à la baguette. « Oh non je ne suis pas de ce genre là, et puis entre votre fiancée et toutes les autres femmes de votre vie, vous n'avez pas besoin de moi dans votre lit, ça serait une perte de temps inutile pour un grand artiste comme vous ! » Comme si elle venait de me gifler, je me figeai et toute trace d'amusement déserta mon visage. J'ignorais ce qui me dérangeait le plus dans ses propos. Le fait qu'elle soit, vraisemblablement, du genre à lire tous les torchons qui racontaient combien j'étais un coureur de jupons ? Ou parce que j'étais persuadé d'entendre de l'ironie dans le fait que j'étais soit disant un grand artiste ? Je n'étais rien de tel et je le savais pertinemment. « Toutes les autres femmes de ma vie ? Desquelles parlez-vous au juste ? » Finis-je par lui demander, curieux de savoir ce qu'elle répondrait à cela.

« Et en effet, mon Dieu, je vaux tellement mieux que vous, tellement mieux que tout le monde. » Lâchai-je d'une voix ironique et excédée, avant de lui tourner le dos pour entrer plus loin dans la chambre et glisser les mains dans les poches de mon jean. Je lâchai un long soupir irrité, en retrouvant simplement le silence. Un silence qu'elle interrompit elle même pour mentionner mon repas, avant de me demander si je voulais que quelqu'un s'occupe de ma valise. A vrai dire, j'avais prévu de le faire moi même et je l'aurais même déjà fais si je ne m'étais pas endormis en arrivant. L'idée d'être servit comme un vrai roi, me mettait plus mal à l'aise qu'autre chose. Mais maintenant, j'avais l'étrange envie de la pousser à bout et de voir jusqu'où elle était prête à aller pour les clients rois. Surtout celui qui se trouvait en tête de liste. « C'est vous qui le ferez. » Fut la seule réponse que je lui donnai à ce sujet. Un moment plus tard, elle prenait son téléphone en main et composai un numéro, pour finalement passer commande de mon dîner. Je fus évidemment surpris et impressionné par le fait qu'elle venait de commander tout ce que j'aimais. Même si j'aimais aussi la cuisine hautement gastronomique, j'avais quand même un penchant plus marqué pour la nourriture qui calait bien. « Vous ne passiez pas souvent ici, mais je me souviens de vos goûts. » J'affichai un léger sourire en coin et hochai lentement la tête. « Vous analysez et mémorisez les habitudes de tous les "client rois" ? Vous devez avoir une sacré mémoire ! » Dis-je en souriant vaguement, avant de la suivre du regard quand elle entreprit de vider mes valises. Pendant qu'elle s'occupait de ça, je m’asseyais sur le bord du lit, pour la regarder faire, comme si c'était tout à fait normal et qu'il n'y avait vraiment rien d'étrange à la situation. « Vous faites des heureux ici, vos pères sont contents de vous avoir enfin prêt d'eux, dommage que ça ne soit pour une mauvaise raison. » Si j'avais commencé à retrouve un véritable sourire à la mention de mes parents, celui ci s'estompa bien vite sur la fin des paroles de la jeune femme. De quelles raison parlait-elle ? Etait-elle encore en train de mentionner le blabla que l'on pouvait lire dans les magazines, sur mon compte ? « Et de quelles mauvaises raisons, est-il question ? » Finis-je par lui demander clairement, en arquant un sourcil interrogateur. Quelques minutes plus tard, mon repas arrivait et la jeune femme s'occupa de tout mettre en place, sous mon regard impassible. Une fois qu'elle eut terminé, elle m'annonça que c'était prêt. Sans un mot, j'allai m'installer avant de lui lancer un bref regard. Affamé, je récupérai une frite que je portai à mes lèvres en soupirant de contentement. « Assez-vous ! » Ordonnai-je sur un ton sans appel. Je ne tenais pas à la voir travailler pendant que de mon côté, je serais en train de manger. « Vous allez devoir les rappeler pour prendre un truc à manger, pour vous. »

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Poleen M. Franklin
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MessageSujet: Re: Never mind I'll found someone like you (Simon)   Never mind I'll found someone like you (Simon) Icon_minitimeSam 17 Nov - 1:31




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Je le regardais songeuse, j'imaginais parfaitement ce qu'il pouvait croire, mais contrairement à d'autres, je n'avais pas besoin de lire la presse à scandale pour le connaêtre. Son père en parlait énormément, bien qu'il ne s'en rende jamais compte, et parfois, il suffisait simplement d'observer les gens pour comprendre que lorsqu'ils parlaient, ce n'était pas vraiment aussi joyeux que le ton qu'ils employaient. Mr Lennon était un père incroyablement aimant, comme le mien bien qu'il fut un homme strict et dur. Il me manquait malgré tout comme notre mère. "Je parle de celles qui accompagnaient vos bras à chaque fois que vous passiez la porte de l'hôtel." Mon regard se perdit quelques secondes dans les siens avant que je ne tourne ma tête, avançant vers sa valise, il utilisa un des tons les plus sarcastiques, ironiques et excédés que j'avais entendu, ce qui me fit légèrement sourire. C'était amusant de voir comme il pouvait sortir très vite de ses gonds alors que j'étais parfaitement calme à coté de lui, c'était comme un combat de boxe sans coup, à celui qui impressionnerait le plus l'autre. On était en train de s'apprendre et s'apprivoiser à notre manière, mais nous étions deux caractères réellement fort, ça ne pouvait que faire des étincelles. Je l'avais trouvé tellement déplacé de savoir si j'allais aller dans son lit, nous savions lui comme moi que je n'étais pas son genre, et sortir se genre de chose appuyait le fer sur la plaie. C'était tout sauf galant, mais je crois qu'il avait oublié ce que c'était que d'être galant à force. Et pourtant j'aimais, et j'admirais ses pères pour ça. Ils avaient se coté dandy élégant et gentleman entre eux. Chose que j'espérais un jour retrouver chez Simon, mais ça l'aurait rendu trop parfait aux yeux du monde. C'était peut-être mieux ainsi. Il s'installa tel un pacha pendant que je reprenais ses affaires, les pliant parfaitement, et les rangeant dans un ordre précis en attendant que son dîner n'arrive. Efficacité et organisation, c'était ma devise, et en agissant ainsi je me rendais bien compte que j'effrayais les hommes avec mon attitude de controlante maladive, mais c'était en contrôlant parfaitement sa vie qu'on souffrait le moins possible. Sara aurait été d'accord avec moi. "En réalité oui, j'ai une excellente mémoire, à défaut d'avoir une intelligence suprême." Il fallait bien que je montre que je n'étais pas un robot, ce qui cela dit en passant été totalement faux vu le nombre de langue que je parlais sans avoir besoin d'un dictionnaire à porter de main. Mais dans un endroit comme celui-ci, c'était obligatoire de savoir se débrouiller avec tout type de clients. Certains ne faisais absolument pas l'effort d'apprendre l'anglais pour s'en sortir, ils se disaient qu'il suffisait de claquer des doigts. C'était pas si faux après tout.



Il posa une question forte intéressante, comment pouvais-je parler de mauvaise raison, je n'eus pas vraiment le temps de lui expliquer. Le repas venait d'être livré, et il n'était pas inhabituel de me voir rester longuement dans les chambres des clients. Ils savaient tous que j'en prenais grandement soin afin qu'ils nous soient le plus fidèles possible, et puis ici tout le monde me trouvait moche. Appelons un chat, un chat ! Si il fallait séduire un client, on envoyait quelqu'un d'autre. Alors ils ne pensaient pas que j'étais en train de passer à la casserole au lieu de travailler. D'un coté, ça me laissait travailler tranquillement, de l'autre ça me blessait. Mais avais-je vraiment le choix ? Bien-sûr que non. J'étais considérée comme un hippopotame dans une marre de cygnes. Pourquoi prétendre le contraire ? Il s'installa et grignota une frite, et alors que je voulais retourner à sa valise, il m'ordonna de m’asseoir. Ce n'était absolument pas une invitation vu le ton employé, mais je ne fus pas vraiment surprise. Je le fis alors me mettant face à lui. Il me fit une demande particulière, aucun client n'avait voulu ça avec moi. Mais il agissait comme son père sans le vouloir, lorsqu'on travaillait tard lui et moi, il nous commandait toujours un repas afin que ça soit mieux. Je ne prenais pas Simon pour un con égocentrique, il avait été élevé par deux bonnes personnes, et il avait sûrement une once de gentillesse en lui. Je pris mon téléphone en main tout en le regardant. "Monica, tu peux monter aussi une salade méditéranéenne au poulet et un assortiment de dessert ? Merci. Oh, certaines aux chocolats, et d'autres aux fruits ! Merci !" Je raccrochais en souriant. "Heureux ?" Je regardais la chambre qui semblait encore vide pour le moment, elle était si parfaitement rangée qu'elle en était sans vie. "Pour vous répondre, je n'ai aucune prétention, je ne lis pas la presse, je ne suis pas médium. Mais je connais vos parents, je sais que votre père est inquiet, et je sais que vous n'êtes pas comme d'habitude, avant vous aviez se regard tout feu tout flamme qui vous animait, et là c'est comme si on vous avait éteint pour vous faire rentrer dans un moule qui ne vous va pas." Je rougissais légèrement avant de mieux m'installer. "En gros vous semblez triste." Je ne devais peut-être pas trop montrer mon coté observatrice, il pouvait absolument le détester et me le faire payer. "Dans tout les cas, je suis là si vous avez besoin, c'est mon travail ici, et je suis là pour rendre les séjours les plus agréables possibles même si il faut... r'ajouter une barre de strip tease pour ça." Je riais un peu histoire de détendre l'atmosphère.

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MessageSujet: Re: Never mind I'll found someone like you (Simon)   Never mind I'll found someone like you (Simon) Icon_minitimeMar 20 Nov - 16:07




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J'avais mes raisons d'être venu ici, à Miami. Et plus précisément, dans l'hôtel de mes papas. J'avais besoin d'échapper quelques temps, à cette sphère médiatique dans laquelle j'étais pris depuis toujours ou presque. Et j'avais besoin de retrouver mes parents tout simplement. Il me semblait que c'était tout à fait humain et logique. Maintenant, je ne comptais pas donner mes raisons à qui que ce soit. Ca ne concernait que mes deux pères et moi même. Les médias pourraient bien inventer tout ce qu'ils avaient envie de raconter, ça ne me ferait ni chaud ni froid. A vrai dire, j'étais habitué à leurs conneries. Je savais qu'ils pensaient que cela signifiait ma rupture avec Lennie. Ce n'était pourtant pas le cas ... « Je parle de celles qui accompagnaient vos bras à chaque fois que vous passiez la porte de l'hôtel. » Je ne pu retenir un léger sourire satisfait, à cette remarque. L'époque qu'elle mentionnait, remontait à avant ma relation avec Lennie. Je pouvais donc m'imaginer qu'elle ignorait encore que malgré ma relation avec la chanteuse, je continuais à accumuler les aventures de ce genre. Est-ce que ça signifiait que cette jeune personne ne se nourrissait pas de presse à scandales ? Je l'espérais. Je trouvais ça ennuyeux et blasant à la longue. « Oh, celles ci ... » Répondis-je doucement, sur un ton qui laissait entendre que je trouvais ça presque normal, le fait d'avoir eus autant d'aventures d'une nuit ou deux à peine. En un sens, je trouvais ça normal. Je n'étais qu'un homme après tout. Et assez séduisant pour plaire à la gente féminine. Je ne voyais donc aucune raison de ne pas me laisser tenter par tout ça ... Bien sûr, je savais que tout le monde n'était pas du même avis que moi. Et il me semblait que cette jeune femme, était loin d'avoir ce point en commun avec moi. Peut-être même que c'était au point de ne pas me comprendre du tout. Mais je m'en fichais un peu pour être tout à fait honnête. C'était moi qui étais ainsi, point. Tout comme j'étais du genre à avoir un sale caractère, je ne pouvais pas le nier ni même tenter de le cacher. Ainsi, alors qu'elle venait de m'agacer au plus haut point, je décidai de m'installer confortablement, pour la regarder ranger mes affaires. Ce n'était pas mon genre de jouer les pachas de la sorte. Mais elle m'avait provoqué et c'était ma façon de réagir face à ça. Pas très mature, j'en étais bien conscient. Mais j'étais du genre à être un grand gamin, quand je m'y mettais. Et surtout, je l'assumais totalement. Elle s'arrêta le temps de passer commande pour mon dîner et je fus surpris de constater qu'elle avait vraiment une excellente mémoire. « En réalité oui, j'ai une excellente mémoire, à défaut d'avoir une intelligence suprême. » Je haussai vaguement les épaules, comme si ça ne m'intéressait en rien. Même si je n'étais pas hautain, je savais parfaitement jouer ce rôle, quand je le voulais. « C'est mieux que rien. » Répondis-je simplement. Quand elle mentionna le fait que j'étais ici pour de mauvaises raisons, je marquai un temps d'arrêt et d'hésitation. Si elle ne lisait pas les magazines people, comment pouvaient-elle savoir une chose pareille ? Je doutais vraiment que l'un de mes pères ait pu révéler quoi que ce soit sur le pourquoi j'étais ici et non plus à Los Angeles. Ce n'était pas leur genre de raconter ma vie à tout va et à tout le monde. Les journalistes le faisaient bien assez à mon goût. Trop, devrais-je même dire.

Malheureusement, nous fûmes interrompus par le service qui apportait mon repas. Une fois qu'elle eut placé le tout au bon endroit, je m'installai pour piocher une frite et lui ordonnai de s'installer, le plus naturellement du monde. Comme si ma requête était logique et fondée. Je lui conseillai également de commander un repas pour elle même. « Monica, tu peux monter aussi une salade méditéranéenne au poulet et un assortiment de dessert ? Merci. Oh, certaines aux chocolats, et d'autres aux fruits ! Merci ! » J'eus un sourire ravi, presque malgré moi. Manger avec l'un des clients de l'hôtel, ne devait pas être quelque chose de très répandu par ici. Et surtout pour elle qui me semblait professionnelle jusqu'au bout des ongles et trop sévère pour faire un truc pareil. Et pourtant elle avait accepté. Parce que j'étais le fils de son patron ? Parce que j'étais un client très important ? Parce qu'elle en avait eut envie ? Non, je doutais de la dernière option. A coup sûr, elle devait avoir une très mauvaise image de moi. Et je n'avais rien fais pour changer cela. « Heureux ? » Alors que j'attrapais une nouvelle frite de mes doigts, pour la manger le plus naturellement du monde, je haussais les épaules sans la regarder. « M'en faut peu pour être heureux. Donc ouais, je le suis ... » Répondis-je simplement avant de lui accorder un vague regard. « Pour vous répondre, je n'ai aucune prétention, je ne lis pas la presse, je ne suis pas médium. Mais je connais vos parents, je sais que votre père est inquiet, et je sais que vous n'êtes pas comme d'habitude, avant vous aviez se regard tout feu tout flamme qui vous animait, et là c'est comme si on vous avait éteint pour vous faire rentrer dans un moule qui ne vous va pas. » Abasourdi par cette annonce, je relevai le regard vers elle, sourcils arqués. Mon Dieu, si ça c'était pas être médium, c'était quoi ? "éteint, pour vous faire entrer dans un moule qui ne vous va pas". C'était exactement ça. Et pour le coup, les magazines n'étaient pas au courant. Ils ne savaient pas combien avoir été refoulé en tant qu'avocat, m'avait profondément touché et marqué. A part mes parents, personne n'était au courant. Et cette fille que je ne connaissais pas, avait déjà décelé ça chez moi. C'était ... Flippant. « En gros vous semblez triste.» Toujours sur le cul, je croisai les bras sur mon torse et me reculai dans le fond de mon siège, pour la regarder, les sourcils maintenant froncés. « Dans tout les cas, je suis là si vous avez besoin, c'est mon travail ici, et je suis là pour rendre les séjours les plus agréables possibles même si il faut... r'ajouter une barre de strip tease pour ça.» J'eus à peine un léger sourire en coin, alors qu'elle même riait doucement. J'étais encore trop abasourdi pour réagir tout à fait. Il était difficile de me surprendre pourtant. Mais elle, elle venait de le faire et haut la main surtout. « Vous faites un peu peur ... On vous l'a déjà dis ?» Demandai-je avec un sourire amusé. « Mais je ne suis pas triste, rassurez-vous. Pas vraiment du moins. » Ajoutai-je en haussant les épaules, comme si ça n'avait pas la moindre importance. C'était plus ou moins le cas d'ailleurs. « Laissez tomber la barre de strip-tease ... Des attaches au mur pour mes penchants sado-maso, devraient suffire. » Si mon ton était le plus sérieux du monde, le regard amusé que je posais sur elle, témoignait du fait que je plaisantais. Bordel oui que je plaisantais ! SM, moi ? J'avais beau être accro au sexe, j'avais mes limites. Le silence retomba quelques secondes, jusqu'à ce que le service frappe à la porte pour apporter le repas de la jeune femme. J'attendis qu'elle se réinstalle en face de moi, pour reprendre la parole. « vous répondez vraiment à toutes les demandes des clients importants ? Même les plus farfelues ? »

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Poleen M. Franklin
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MessageSujet: Re: Never mind I'll found someone like you (Simon)   Never mind I'll found someone like you (Simon) Icon_minitimeMar 4 Déc - 2:48




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J'étais heureuse de mon petit effet, j'aimais le rendre tout chose grâce à ma perspicacité, trop d'hommes avaient passé leur temps à me sous-estimer. Il ne devait pas faire cette erreur. Je savais pertinemment qu'en acceptant de m'occuper de lui, je m'étais malgré tout ma carrière en jeu, si il voulait, dans un claquement de doigt, il pouvait me faire virer. Et bien que mon patron aime mon travail, je savais qu'il ferait passer tout après son fils. Il n'y avait pas photo. C'était une sorte de coup de poker, mais j'étais trop sûre de moi pour perdre. Je savais qu'ici, j'étais la vraie Reine et que sans moi, tout était un peu mis en l'air. Il n'allait pas retrouver une autre personne capable de tout calculer, tout contrôler et tout devancer sans faille ! C'était presque impossible, j'étais un article unique et tout le monde le savait ! Heureusement d'ailleurs qu'il n'y en avait pas deux comme moi, pauvre monde autrement ! Il était amusant avec son air princier totalement perdu ! Il était presque attendrissant à se moment là, mastiquant sa frite en me fixant tout en s'enterrant dans son fauteuil comme si il allait finir par l'enlacer et lui dire que tout irait bien. J'avais visé juste qu'il l'admette ou non, tout en lui le disait. Je croisais mes doigts en les entrelaçant, le fixant en ayant un petit sourire en coin totalement satisfait. J'aimais gagné, et il semblait décidé à baisser sa garde. C'était peut-être en lui montrant que j'en valais la peine qu'il finirait par me témoigner un peu de respect. Bien que je connaissais déjà mon rôle : La gentille roue de secours là pour satisfaire ses besoins, pas tout ses besoins certes mais quand même. Je savais que je n'avais pas le droit à autre chose. Toute ma vie était faite ainsi. O Glory... "Moi effrayante ? Mais non ! Vous verrez, on finit toujours par m'appeler malgré cette première impression un peu glauque." Quoi que, il était le premier à me dire que je faisais un peu peur. Souvent on me disait : Vous êtes impressionnante, maintenant j'ai faim, appelez le service d'étage. Avant de me claquer royalement la porte au nez. dîner avec un client comme j'allais le faire avec lui était quelque chose de totalement inhabituel, et qui par contre me faisait relativement peur. Ca donnait un côté intime à chaque chose. Etais-je prête à ça ? J'allais sûrement encore jouer pour ne pas être totalement naturelle, m'en aller d'ici et soupirer de regret. Je voyais ma vie comme si je l'avais déjà vécu un million de fois, et tout ce que j'avais envie de faire, c'était hurler pour que ça s'arrête. J'eus un petit sourire tendre bien malgré moi lorsqu'il déclara ne pas être vraiment triste. Si c'était vrai, il m'aurait regardé dans les yeux pour l'avouer et l'affirmer. Ce n'était complètement pas le cas, il fuyait... J'hochais la tête en l'entendant parler d'attaches au mur, aussi le plus discrètement du monde et tout en le fixant lui, je pris mon téléphone en mainpour dire à Monica de faire poser des attaches poignets à la tête du lit de la suite 50 dès demain 14h. J'aurais aimé voir sa tête à se moment là.



"Oh je crois que c'est pour moi !" Je reconnaissais le toc toc d'abord franc puis hésitant d'Erik, j'eus un sourire en ouvrant la porte. "Merci beaucoup, on parlera du pourboire après !" Je pris la peine de fermer la porte et d'avancer avec le chariot qui comprenait au moins une dizaine de dessert et ma salade ! Je la pris et me mis assise face à lui. "Bon appétit alors." Il voulait que je mange avec lui, et j'allais le faire. Je pris une bouchée puis l'écouta poser sa réponse, j'hochais la tête en avalant. "Tout à fait ! Alors.... yen a eu une qui nous avez demandé de repeindre totalement une suite en rose, mais genre tout, les murs, le plafonds, les meubles, les décorations, les draps. Vu qu'elle venait là pour six mois, on l'a fait. Un autre a voulu offrir à sa petite amie une grenouille... jaune de je sais plus où en argentine parce que soit disant, elle libère des... phéromones qui donnent des envies sexuelles débordantes. Un autre m'a laissé 30 minutes pour organiser l'anniversaire de sa femme qu'il avait totalement oublié. Et il y'a eu aussi se père irlandais qui ne voulait pas que sa fille soit avec un garçon alors il m'avait demandé de l'emmener dans une boite lesbienne parce que je devais avoir l'habitude de ça.... Et je l'ai fait ! Et contre toute attente, elle est tombée amoureuse de sa belle-mère, et elles sont partis ensemble, elles sont retournées en Europe. Faut dire que la belle-maman avait à peine 8 ans de plus qu'elle ! Il y'a eu aussi un couple de chinois qui avait un chien moche... à souhait et se couple d'américains qui en avaient un tout aussi laid. Et ils ont décidé que les chiens s'aimaient. On a du leur faire un mariage en moins de deux jours ! Y'a eu aussi se client totalement farfelu qui voulait une poupée gonflable à l'effigie de Wonder Woman, je lui ai trouvé, et un homme totalement allergique au préservatif au latex qui m'a fait courir dans 16 pharmacies pour trouver LA marque qu'il lui fallait ! et quand je suis rentrée à l'hôtel, il m'a dit : finalement c'est gentil, mais je crois que je ne vais pas tromper ma femme, de plus, cette madame était un monsieur en vrai !" J'eus un rire spontané en le regardant. "Il y'a tellement de chose à raconter pour cet hôtel. J'ai l'impression de me souvenir de chaque client ayant posé ses bagages ici... C'est comme vous, dans la mesure du possible votre père vous donnait cette suite parce que je sais que vous adorez voir le lever et le coucher du soleil depuis se balcon... et que vous ne buvez que du thé au jasmin." J'eus un petit sourire en coin par gêne, je venais de démontrer mon côté mère poule, mais pire encore, je venais de lui montrer que j'avais toujours fait attention à lui...

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